Connaissez-vous la vraie histoire de cette journée et ses origines marxistes-léninistes ?
Sans offenser les droits des femmes, cette journée n’a rien à voir avec la célèbre grève des travailleuses immigrantes au Kansas, États-Unis en 1912. Pourquoi? Simplement, parce que l’événement a eu lieu entre le 11 janvier et le 14 mars 1912.
Ses origines remontent 5 ans plus tôt, en 1907, lors du 8e Congrès de l’Internationale socialiste tenu à Stuttgart, en présence de 884 délégués de 25 pays. Les figures marxistes-communistes les plus importantes de l’époque sont présentes : Vladimir Ilitch Lenin, Rosa Luxemburg, Clara Zetkin, August Bebel, Jean Jaurés, etc. Lors de ce congrès, les femmes revendiquèrent le droit de vote. Clara Zetkin est élue secrétaire et le magazine qu’elle fonda, DIE GLEICHHEIT (L’Égalité – une sorte de Gazette des femmes du Québec), devient l’organe de presse de l’Internationale des Femmes socialistes.
Dans cet élan de solidarité internationale entre les femmes, les querelles ne tardent pas à se manifester. À la grande stupéfaction des femmes, les féministes de gauche marxistes-léninistes refusent de conclure une alliance avec les féministes de droite, bourgeoises, plus modérées, certaines étant plus féministes que les autres, courant qui ne cesse pas de nous étonner de nos jours.
Pour ne pas être en retard avec leurs consœurs russes, aux États-Unis, les socialistes décident en 1908 de célébrer La Journée de la femme le dernier dimanche de février. Corinne Brown écrivait en février 1908 dans la revue « The Socialist Woman » (l’équivalent de la Gazette des femmes du Québec) que
le Congrès n’avait pas le droit de dicter aux femmes socialistes comment et avec qui travailler pour leur libération personnelle
Le refrain de la « libération personnelle par le travail » est repris trente ans plus tard à l’entrée des camps de concentration nazis, « Arbeit macht frei » signifiant que « le travail te libère ».
L’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Danemark ont célébré pour la première fois la Journée de la femme le 19 mars 1911, jour lié à la révolution allemande de 1848 qui a ouvert les portes aux mouvements ouvrier et féministe dans ce pays. D’ailleurs, ces deux courants inséparables vont côtoyer les représentantes du beau sexe jusqu’à nos jours. L’image véhiculée de la femme par ces « grandes révolutionnaires » est loin de celle qu’on connaît dans notre vie, celle d’épouse, mère ou grand-mère.
Pour ces féministes radicales, le rôle de la femme se résume à celle de travailleuse et, pourquoi pas, de « personne ayant un vagin » pour paraphraser « l’honorable » juge de la Cour Supreme Sheilah Martin dans un récent arrêt, organe qui sert à mettre au monde des futures travailleuses. En Suède, par exemple, la Journée de la femme a été célébrée pour la première fois le 1er mai 1911, jour qui coïncidé « étrangement » avec la fête du Travail en Europe.
La révolution bolchevique en Russie a commencé le jour de la femme
L’évènement peut-être le plus mémorable lié à ce jour mémorable c’est passé en mars 1917 à Petrograd (aujourd’hui la ville de Saint-Pétersbourg) lorsque des femmes ont manifesté dans la rue le 7 mars pour protester contre les conditions de travail dans les usines d’armement. Les femmes qui avaient revendiqué d’avoir « du pain et de la paix », vont déclencher la révolution russe et le nouveau gouvernement communiste les accorde un peu plus tard le droit de vote.
8 mars est célébré majoritairement par les pays du bloc socialiste jusqu’à la fin des années 1960. Le 11 novembre 1972, en Belgique est organisé un rassemblement de 8000 femmes en présence de Simone de Beauvoir, la mère du féminisme moderne, la même qui signe cinq ans plus tard une pétition pour « décriminalise les rapports sexuels entre les adultes et les enfants de moins de 15 ans ».
8 mars dans le monde
La journée internationale de la femme met la pagaille entre les femmes, et elle est célébrée très différemment d’un pays à l’autre. Dans la plupart de pays ex-communistes, ayant une longueur d’avance dans les droits des femmes, les hommes offrent des fleurs et des cadeaux aux représentantes du sexe féminin. D’ailleurs, dans presque une trentaine de pays, 8 mars est décrété un jour férié, afin de permettre aux femmes de prendre soin d’elles et de leur famille.
Au Québec, province « avant-gardiste » dans les droits des femmes, le 8 mars était une fête totalement méconnue jusqu’à tout récemment. Pour « préserver » la lutte prolétaire, le Conseil du Statut de la femme a décidé de célébrer la journée à sa manière, en décrétant le 8 mars la Journée des droits de femmes. Le Québec fait exception une fois de plus au Canada, les autres provinces en préférant de garder l’ancien nom de Journée internationale des femmes.
Pour ne vous faire pas des soucis concernant l’égalité de sexe…oui, il existe, au moins en théorie, une journée de l’homme, célébrée le 19 novembre. C’est vrai que son histoire n’est pas si longue, ni si remarquable que celle des femmes, étant célébrée à peine depuis les années ’90. Plus de 80 pays la reconnaissent, mais pas les Nations Unies.
En conséquence, le 8 mars n’est pas la journée internationale de la femme, de la féminité et de l’amour, mais plutôt une journée anti-femmes, contre les valeurs familiales traditionnelles et de la propagande prolétaire qui sert à certaines militantes gauchistes, idéologie reprise malheureusement par le Gouvernement du Québec.
Le 8 mars 2000, à Montréal, un groupe de féministes néo-nazistes, après avoir vandalisé une église catholique romaine ont mis en feu une croix sur les marches.