Le 19 novembre marque la Journée internationale de l’homme, une occasion importante pour réfléchir aux divers défis auxquels les hommes sont confrontés dans notre société moderne. Parmi ces défis, le taux de suicide élevé chez les hommes et les injustices auxquelles ils sont confrontés quotidiennement méritent une attention particulière.
Les suicides concernent principalement les hommes
Il est alarmant de constater que la majorité des suicides dans le monde concernent des hommes. Selon les statistiques, les hommes représentent une proportion significative de décès par suicide. Malheureusement, le Québec, leader en matière des « droits de la personne » détient un triste record à ce chapitre, dépassant de loin la moyenne des pays industrialisés. Il est peut-être important de souligner que les pays considérés les plus avancés en ce qui concerne les droits des femmes sont champions également en matière de suicide masculin.
Au Québec, plus de 70% des suicides sont commis par des hommes. En 2021, il était de 18,6 par 100 000 chez les hommes et de 5,5 par 100 000 chez les femmes (source : bureau du Coroner).
Cette réalité soulève des questions sur les pressions sociétales, le rôle de l’homme dans la société néo-féminise et la stigmatisation entourant la santé mentale chez les hommes.
Facteurs contribuant aux suicides masculins
- Pression sociale : Les hommes sont souvent conditionnés à être forts et à ne pas montrer de vulnérabilité. Cela peut les empêcher de demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin.
- Isolement : Les attentes culturelles peuvent limiter les compétences émotionnelles et sociales des hommes, entraînant un isolement.
- Accès limité au soutien : Les hommes peuvent être moins enclins à rechercher des services de santé mentale en raison de la stigmatisation. L’aide offert par la plupart d’organismes est complètement stérile, voir risible, les hommes ayant vécu des problèmes d’injustice ou qui ont subi de la violence conjugale de la part de leurs conjointes état traités eux-mêmes d’agresseurs !
Injustices contre les hommes
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Outre les défis liés à la santé mentale, les hommes peuvent également faire face à des injustices dans divers aspects de la vie quotidienne. |
Exemples d’injustices
- Systèmes judiciaires : Dans certaines situations, les hommes peuvent faire face à des biais dans les tribunaux, notamment en matière de garde des enfants, fausses accusations, etc.
- Espérance de vie : Les hommes ont, en moyenne, une espérance de vie plus courte que les femmes, souvent due à des facteurs de risque liés au travail plus dur et au mode de vie plus dangereux.
- Normes de genre : Les attentes culturelles peuvent limiter les choix de carrière et de mode de vie, et stigmatiser des choix perçus comme non conformes aux normes traditionnelles. Les hommes qui veulent faire une carrière dans des métiers typiquement féminins vont se faire ridiculiser souvent par les femmes.
La cause principale du suicide des hommes au Québec est la rupture amoureuse. Cet aspect est appuyé par la tranche d’âge la plus à risque, celle entre 35 et 64 ans, qui représente presque la moitié des cas.
L’importance de la sensibilisation
Cette journée souvent méconnue et ignorée par tous les politiciens au Québec est pourtant essentielle pour reconnaître les problèmes auxquels les hommes sont confrontés dans une société « inclusive » et « égalitaire ».
Elle offre l’opportunité de sensibiliser le public à ces questions et de promouvoir des actions qui peuvent améliorer la vie des hommes. Cela inclut :
- Encourager l’ouverture : créer des espaces sûrs où les hommes peuvent parler de leurs émotions et de leurs défis sans jugement.
- Promouvoir la santé mentale : Encourager les hommes à rechercher de l’aide professionnelle et à prendre soin de leur bien-être mental.
- Éduquer sur les normes de genre : Remettre en question et valoriser le statut de l’homme dans la famille et dans la communauté.
Alors que le suicidé est un sujet alarmant dans n’importe quelle société, les problèmes des hommes sont souvent ignorés, voire bafoués par certaines personnes ou groupes féministes. Personne n’est pas à l’abri de subir ses conséquences dramatiques.
Le chagrin qui amène une telle tragédie touche un nombre important de personnes autour : une mère, un père, des enfants mineurs, une conjointe, des amis. Devant une telle tragédie, les enfants se sentent : abandonnés, coupables, tristes et furieux.
« Est-ce de ma faute ? », « Je devrais me suicider aussi ? » sont des questions qu’ils se posent souvent.
Chaque homme qui s’enlève la vie au Québec c’est un suicide en trop.
En célébrant cette journée, nous pouvons bâtir une société plus inclusive, plus égalitaire, en reconnaissant et en abordant les problèmes spécifiques qui touchent les hommes. Il est temps que le Gouvernement s’attaque sérieusement à ces problèmes en reconnaissant d’abord leur existence !
