Masculinisme « toxique » versus féminisme « indispensable »

« On ne hait pas un homme tant qu’on l’estime inférieur, mais seulement quand on le juge égal ou supérieur » Friedrich Nietzsche

Les récentes élections américaines ont enflammé les médias de gauche en rallumant la flamme féministe :

« Les sales machos ont voté rouge »

 « C’est leur faute si les droits des femmes sont en péril »

« Le masculinisme toxique prend de l’ampleur » s

sont seulement quelques exemples de grands titres dans nos journaux. Ces « journalistes » omettent en toute connaissance de cause de dire que plus de 40% de femmes américaines ont voté avec Donald Trump.

Qui sont ces masculinistes et pourquoi sont-ils si dangereux ?

L’histoire de cette idéologie commence au début du XXe siècle. Le terme est utilisé pour la première fois dans le magazine féministe, Freewoman :

Masculinisme et féminisme sont des termes relatifs, et lorsque l’un sera suffisamment fort pour égaler l’autre, les deux fusionneront en une doctrine commune d’humanisme.

Dans les années ‘30, la notion de « masculinisme » fait référence à certaines idéologies qui chercheraient à transformer les femmes en hommes.

Le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française définissait en 1995 le terme « masculinisme » comme il suit :

Mouvement qui se préoccupe de la condition masculine.

En conséquence, le masculinisme n’a rien de dangereux en soi, étant un mouvement de défense des droits des hommes.

Plusieurs organismes, notamment :  « SVP Papa », « SOS divorce », « Mouvement de la condition paternelle », « Les Papas = Les Mamans »« Fathers 4 Justice », se considèrent plus ou moins masculinistes.

Au fil du temps, des personnalités connues se sont préoccupés de la condition masculine, pour nommer seulement le regretté psychologue Yvon Dallaire, l’un de ses combattants célèbres.

La situation des hommes a sensibilisé, en outre, plusieurs femmes qui ont consacré une partie de leur vie à défendre les droits de leurs confrères. On peut citer notamment l’exemple de Lise Bilodeau, la fondatrice de l’Action des Nouvelles Conjointes et des Nouveaux Conjoints du Québec (ANCQ).

 

Comprendre la « toxicité » du masculinisme

Avec le mouvement « libératoire » de la femme en Occident, dans les années ’70 émerge une deuxième vague féministe qui prône notamment de renverser l’oppression patriarcale.

Certaines écrivaines et éminentes penseuses se font remarquer avec leur discours acharné envers les hommes. Parmi, ces figures notables, Germaine Greer, essayiste, journaliste, emblème du féminisme moderne.

Voilà par exemple la définition de l’homme qu’elle donne dans son chef-d’œuvre, « La femme entière » :

[c’est] être une sorte d’idiot savant obsédé par des activités fétichistes et des desseins fantasmatiques; c’est s’entêter dans la poursuite d’objectifs arbitraires; c’est d’être condamné à se battre pour être plus fort. [Être un homme], c’est injuste, non seulement envers les femmes, mais envers les enfants, les animaux et envers d’autres hommes.

Cette rhétorique vénéneuse et ce ton visiblement anti-hommes ont été empruntées par la suite par la plupart de médias en Occident.

The Future is Female

Une fois avec le célèbre slogan lancé dans les années ’70, il fallait « reconstruire » (ou mieux dit « déconstruire ») l’image de l’homme. En conséquence, il convient de bannir toute vertu qui évoque l’image classique de l’homme :  la force, le courage et la virilité.

Masculinisme « toxique » Féminisme « bienfaisant »
Refus de montrer des émotions : Considérer les émotions comme un signe de faiblesse. Égalité des sexes : Promouvoir l’égalité de traitement et d’opportunité pour tous les genres.
Recherche de la domination : Valoriser le pouvoir et le contrôle, souvent au détriment des autres. Libération des stéréotypes de genre : Encourager les individus à exprimer leur véritable identité sans être contraints par les attentes traditionnelles.
Agressivité : Promouvoir la violence physique ou verbale comme une solution aux conflits. Respect et inclusion : Valoriser la diversité et inclure toutes les voix dans les discussions sur les droits et les responsabilités.
Dévalorisation des femmes : Considérer les femmes comme inférieures ou comme des objets. Solidarité et soutien mutuel : Encourager l’entraide et la coopération entre les sexes pour atteindre des objectifs communs.

L’homme idéal selon les féministes serait-il la femme ?

→ Refus de montrer des émotions

L’archétype masculin proposé par le féminisme est loin de faire unanimité. En effet, il propose un modèle caricatural et utopique qui déplait aux femmes même.

Instinctivement, la femme choisit un homme fort pour se sentir en sécurité et protéger ses enfants. Un pleurnichard ne fait pas fantasmer la femme, ça tue la libido dans le couple.

Ce modèle d’homme est contreproductif pour la société. Comment pourra-t-il s’imposer un tel individu en tant que : père, enseignant, chef d’entreprise ou leader politique ?

Un homme faible, incapable de gérer ses émotions est à la base de tous les drames familiaux.

→ Recherche de la domination

La plupart de femmes sont attirées par un homme de succès pour l’image qu’il projette. Un homme de succès à le pouvoir, souvent au détriment des autres.

Pourquoi avoir le pouvoir serait-il toxique dans le cas des hommes et bénéfique dans le cas des femmes ? Il faut se rappeler que de plus en plus de femmes ont des fonctions de gestion ou politiques.

→ L’agressivité

Aucunement, le masculinisme ne fait la promotion de la violence physique ou verbale envers qui que ce soit et ceux qui l’en font seront exclus rapidement par leurs confrères.

En effet, la notion du masculinisme moderne est de s’opposer pacifiquement à un discours lui-même très agressif et radical contre les hommes fait par certaines féministes.

→ Dévalorisation des femmes

Le masculinisme ne considère pas les femmes comme inférieures ou inégales. Ils croient plutôt que l’homme et la femme sont complémentaires et que chacun a besoin de l’autre pour s’épanouir.

Les masculinistes n’ont rien contre les femmes. Au contraire, beaucoup sont des époux ou des pères exemplaires.  Leur discours défensif ne vise pas les femmes, mais plutôt l’idéologie féministe radicale.

Féminisme bienfaisant

Selon l’idéologie féministe actuelle, c’est bon de :

  • Faire la propagande de la diversité (l’islamisme) dans les écoles;
  • Permettre aux femmes de se faire massacrer dans le sport par des hommes biologiquement parlant;
  • Promouvoir l’égalité par l’exclusion des hommes;
  • Inclure toutes les voix dans les discussions, sauf celles des hommes;
  • Dévaloriser le modèle masculin et efféminer les hommes;
  • Interdire aux hommes d’être des hommes.

Dans une société « inclusive et égalitaire » pourquoi les problèmes des hommes seraient-ils moins importants que ceux des femmes ?

Quand le féministe « bienfaisant » aura-t-il d’autres préoccupations hormis le dénigrement des hommes, la masculinité « toxique » partira en fumée.

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