Le nombre de restaurants au Québec est à son plus bas niveau depuis 10 ans, une tendance qui va s’accentuer en 2024. En effet, un propriétaire sur cinq craint de fermer les portes cette année, l’un des problèmes en cause étant la cris(s)e du persi(e) l.
Ailleurs au monde, les grands chercheurs des Nations Unies ont trouvé que la langue de Voltaire n’était qu’une disposition de dissonances patriarcales. Par conséquent, ils ont ordonné de remanier cette injustice historique.
Alors que notre économie est en ruine et les patrons au bout du rouleau, nos gouvernants doivent dépenser des centaines de millions afin de se conformer à la décision de l’ONU pour écrire correctement et ne pas offenser personne.
Voici à quoi doit ressembler, donc, votre futur langage familial inclusif, non-gendre et non-binaire, pour lequel Voltaire se tournerait dans sa tombe :
Chérie, n’oublie pas d’acheter du pers(iel) et de taon rendez-vous au docteur·e·x demain !
À ce sujet, un éminent savant suisse de l’l’Université de Fribourg, spécialisé en psychologie expérimentale et psychologue cognitif, Pascal Gygax, a découvert un jour que l’utilisation de certains mots français puisse influencer nos représentations mentales au sens d’une jouissance phallique et d’un songe à la masculinité dominante.
Suite à ses recherches scientifiques financées par le contribuable suisse, le docteur·e·x Gygax nous apprend qu’ il faut :
- prendre conscience de la théorie d’androcentrisme, soit que le monde tourne autour du mâle, responsable d’ailleurs pour tout le mal existentiel.
- justifier les actes (en effet, un appel à la théorie très populaire que l’être humain est un mouton et qu’il croit, sans se questionner dans le système social et ses représentants);
- il faut, donc, démasculiniser les hommes;
- le tout, pour le « bon usage » (être obéissants) de nos politiciens;
- pourquoi pas, avec l’aide de langage épicène (neutre).
Pas besoin de dire plus, il est évident qu’il faut démasculiniser les hommes parce que les hommes ont parfois la tendance de se rebeller contre l’injustice et créer du chaos social pour nos dictateurs.
L’écriture inclusive n’est qu’une série « logique » de formulations genrées initiales, inclusives fléchies, inclusives avec point médian, inclusives épicènes, avec ou sans double flexion et des alternatives épicènes.
D’ailleurs, même l’Académie française encourage la féminisation des noms de métiers, titres, grades, fonctions :
Féminin docteure
Masculin docteur
Inclusif docteur·e
Non-binaire docteur·e·x
Neutre docteurx
Le réputé organisme n’a pas été en mesure pour instant de définir la forme inclusive du mot « sage-femme » étant donné qu’est un métier réservé intégralement aux femmes.
Tu m’niaises tu ! Chu tanné ! Je ne comprends pas pantoute ! C’est taon faute !
Comment expliquer l’écriture inclusive chez nous, alors que près de la moitié des adultes du Québec est incapable de lire un texte compliqué et que plus de 27 % des diplômés universitaires sont analphabètes ?
Le citoyen ordinaire s’en fout carrément si son médecin est un docteur, une docteure, un(e) docteur·e·x ou un(e) docteurx.
Comment expliquer à nos infirmières de rédiger les feuilles de consultation en écriture inclusive alors que le délai dans les urgences peut attendre 48 h et des années pour une opération chirurgicale ?
Comment expliquer les nouvelles normes à nos professionnels de la santé, alors que plus de 2.3 millions de personnes n’ont pas de médecin de famille au Québec ?
Pourquoi ne passer à directement à l’alphabète chois, beaucoup plus facile à apprendre, accessible et inclusif avec toutes les minorités avec ses 50.000 caractères ?
Dans un guide réservé à ses travailleurs, l’Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse, recommande :
Faire des phrases courtes.
Ex : Oui. Non.
Favoriser les verbes au présent ou au passé composé
Ex : J’ai vu maon ex la semianex prochainex.
Privilégier des formulations neutres (dites épicènes)
Utiliser des termes épicènes, c’est employer des mots qui ne se réfèrent ni au féminin ni au masculin
Ex : L’avri(e )l prochain je pars en Brési(e )l.
J’ai mal à maon oei(e)l à cause du Solei(e )l.
Chérie, n’oublie pas d’acheter du persiel.
Recourir à la forme impérative ou infinitive pour privilégier l’action :
Ex : Tire-toi une bûche ! au lieu de : Veuillez-vous assoir, STP.
Utiliser la double désignation et l’accord de proximité. Alterner, si possible, le genre mentionné :
Ex : La ou le poule fait des œufs.
Le ou la coq fait des œufs.
Pourquoi faire ça simple, quand on peut faire compliqué.
Ces grands savants n’ont pensé une seule seconde aux pauvres immigrants du Québec pour lesquels le français de base est déjà l’un de plus grand cauchemar ni comment traduire ces inepties dans une autre langue, ni comment un robot de traduction pourrait les interpréter.
Voyons, par exemple, ce que ça donne la traduction en anglais selon les recommandations des Hôpitaux Universitaires de Genève pour l’écriture inclusive et « accessible » à tous :
Version française : La ou le patient est installé/Le ou la patiente est installée
Version anglaise : Where the patient is seated/The patient is installed
Nos voisins anglo-saxons, dépourvus de ce cataclysme linguistique ne cessent plus de rire de notre langue. La Reine Élisabeth II ne n’est jamais sentie exclue de quoi que se soit à cause de l’anglais :
She is sick. He is sick. She saw her doctor. He saw his doctor.
De nos jours, le président Roosevelt aurait dit :
« God Bless le français ! »
La France veut interdire l’écriture inclusive au nom de la protection du français, malgré les réactions des féministes de gauche et des membres LGBTQ+.