La « masculinité toxique » est omniprésente dans votre vie : au travail, sur la route, dans votre cuisine. Le réfrigérateur, la télé, le moteur thermique, l’ordinateur… seulement quelques inventions attribuées aux hommes pour libérer les femmes. Aucun remerciement pour ces génies qui ont passé leurs vies à étudier, faire des recherches, enfermés dans leurs laboratoires 24/24.
La science demande des sacrifices. Le FEM veut plus de Marie Curie, plus de Marie-Thérèse et moins de Saintes Marie. Le monde a besoin de plus d’inventions faites par les femmes et moins d’enfants.
Malgré le fait que de plus en plus de femmes sont nominalisées dans les brevets scientifiques, la masculinité toxique est dominante :
Selon les Nations Unies, en 2022 :
Seulement 17 % des inventeurs détenant des brevets internationaux étaient des femmes, contre 83 % des hommes.
Cette « inégalité » tente de s’améliorer, il y a de l’espoir. Les femmes progressent en tant qu’inventrices. Elles abandonnent leur travail traditionnel d’infirmière, éducatrice, enseignante, secrétaire pour s’investir dans la science. Mieux être enfermée 24/24 dans un laboratoire de recherche que dans un hôpital.
Les femmes en génie électrique progressent le plus rapidement. La part des femmes inventrices dans ce secteur a doublé, passant de 5% à 10% entre 2000 et 2022. On a deux fois plus d’inventions faites par les femmes en génie électrique, mais on ne peut pas les utiliser à cause de la taxe sur le carbone.
En chimie on compte la plus forte proportion des femmes, soit 18%, mais les femmes inventrices représentent « seulement » 16 % des brevets dans ce domaine.
En génie mécanique on compte la plus faible proportion de femmes inventrices, soit 5% en 2022.
Quelles solutions pour éliminer la sous-représentation des femmes ce domaine ?
Pour contrer ce « déséquilibre », plusieurs pays occidentaux ont mis en place de solutions « justes et équitables », notamment :
- bourses d’études accordées aux femmes;
- places réservées aux femmes;
- financement exclusif aux projets féminins;
- limiter ou éliminer complètement les hommes dans les universités pour certains programmes.
Le Gouvernement du Québec, l’un des « pionniers » dans le domaine de « l’égalité de sexes », prône davantage des bourses pour les femmes en technologies de l’information.
Demander aux hommes d’inventer moins ?
L’organisation de Genève nous informe que les inventrices ont 40 ans de retard sur les hommes en matière de brevets, mais qu’il faudra atteindre la parité des sexes en inventions jusqu’en 2061.
L’égalité des sexes dans les STEM (science, technology, engineering and mathematics) peut soutenir une économie durable
Le fondateur de World Economic Forum, Klaus Schwab est d’avis que la parité dans le domaine des hautes technologies peut soutenir l’économie durable. Pourtant, dans un article qui trait à ce sujet il n’offre le moindre argument pour soutenir sa thèse.
Cependant, les journalistes offrent l’exemple des pays d’Amérique Latine et Caraïbe où leurs économies « durables » ont « surclassé » celles des pays d’Europe au d’Amérique du Nord, grâce au « women’s empowerment » en science.
« L’Amérique latine et les Caraïbes obtiennent de bons résultats, les femmes représentant 21 % de tous les inventeurs répertoriés. En Asie, les femmes inventrices représentent 17 % du total, tandis qu’en Amérique du Nord et en Europe, les femmes représentent respectivement 15 % et 14 % de tous les inventeurs répertoriés. Pour l’Afrique et l’Océanie, ce chiffre est de 13 %.