La guerre contre les hommes et tout ce qui touche la virilité masculine s’intensifie. Les valeurs masculines classiques, voir : le courage, la force, la virilité sont régulièrement dévalorisées, voire niées, sinon ouvertement attaquées.
Au nom d’une soi-disant « inclusion », les hommes sont ouvertement exclus en Occident. Depuis une dizaine d’années on a des postes, places dans les Universités, concours et bourses seulement réservées aux femmes.
C’est quoi être « woke » ?
Issu des problématiques raciales aux États-Unis, ce terme est apparu en 2014, en Californie, avec le mouvement Black Lives Matter. Ce terme initial de « réveil » méprise de manière générale : la science, la culture et la politique, les en apercevoir comme des outils d’injustice sociale.
Rapidement, le « wokisme » devenu la norme dans la pensé publique pour dénigrer toute idée progressiste et en étouffant tout esprit rationnel, ayant des nombreux adeptes dans les Universités nord-américaines, mass-médias et personnalités politiques. La « victimisation » est le leitmotiv de cette idéologie maoïste. Ainsi dire, les personnes de couleurs subissent de la discrimination systématique, pareillement comme les minorités sexuelles, pareillement comme les minorités religieuses, pareillement comme toutes les femmes. Tout ce front a un ennemi commun : l’homme blanc hétérosexuel et chrétien.
Le film Barbie et le symbole du mouvement woke
Le film Barbie, sorti en 2023, a causé une révolution dans l’industrie cinématographique et suscité de vifs débats. Cette « mégaproduction » ( qui a généré plus de 1,4 milliard de dollars au box-office mondial et qui a mis en scène la célèbre poupée ) va bien au-delà d’un simple divertissement. L’« œuvre » qui a eu un impact profond sur la société auprès les jeunes filles de quatorze ans, abordant des thèmes contemporains et remettant en question les normes établies. Barbie est devenue leur idole, le nouveau symbole révolutionnaire féminin.
Le film a rapidement été associé au mouvement woke, provoquant des réactions passionnées et diverses interprétations.
L’homme idéal, selon la réalisatrice Greta Gerwig et le néo-féminisme, doit posséder deux caractéristiques importantes : être con et obéissant aux femmes.
Les hommes sont représentés de manière caricaturale, obsédés par les chevaux de guerre, la bière et des films comme « Le Parrain ». Toute dérivée de cette norme doit être sanctionnée drastiquement par la caste féministe.
Le film manque de représentations positives de la masculinité. Ken, initialement naïf, devient fasciné par le patriarcat du monde réel et tente de l’instaurer à Barbieland. Les personnages masculins alternatifs, comme Alan, sont marginalisés et moqués, sans possibilité de rédemption.
À Barbie Land, les femmes occupent des postes importants telles que présidentes, physiciennes et juges, tandis que les Ken sont relégués à des activités futiles. Cette inversion des rôles traditionnels est illustrée par l’affiche du film qui présente Barbie comme capable de tout faire, alors que Ken se contente simplement d’exister.
Barbie Land se veut la synthèse de l’utopie féministe résumée par le célèbre slogan « The Future is Female ».
Comme dans le courant woke, il n’y a pas la place pour d’autres opinions et pour la liberté d’expression. Tout est rose, la femme est la victime éternelle et la critique du patriarcat le thème principal. La misogynie est omniprésente et la solidarité féminine le seul moyen de lutter contre ces inégalités.
Dans cette société de « cancel culture », il est tout à fait normal d’ostraciser les hommes en les réduisant à un simple accessoire maison sans les donner même pas le droit de critiquer cette dérive féministe. Tout débat public au fait que les femmes font autant de violence que les hommes ou que les injustices contre ceux-ci sont des plus en plus inquiétantes est réduit en poussière.
Dans cette société postmoderniste, inclusive et égalitaire, même le mot « homme » est devenu un tabou. Parlons plutôt d’un bipède équipé d’un pénis !