Imaginez-vous qu’un jour quelqu’un affiche publiquement au Québec quelque chose de gendre : « Moé, les femmes, je les déteste ». Ou mieux…je déteste : les juifs, les noirs, les trans, les immigrants, le Canada, le Québec, la poutine ou le sirop d’érable. Il y aura un cataclysme pire que celui déclenché par Guillaume Lemay-Thivierge, animateur qui a eu la malchance de se filmer à côté d’un arbre qui avait incrusté en lettre minuscule un mot qui commence avec « n ». Une telle personne sera bannie à vie de la vie publique, déportée du pays ou envoyée dans un camp de rééducation fémi-wokiste quelque part au nord du Québec.
Sauf qu’une certaine féministe française, Pauline Harmange, s’est permis d’intitulé de même un ouvrage sorti en 2020. Son bouquin de 96 pages rempli d’éructations à l’adresse des hommes a connu même un flagrant succès au sein de ses consœurs féministes. Ce déchet social et culturel est publié rapidement dans plusieurs pays « démocratiques », les libraires du Québec le considérant même un est un essai [absolument] nécessaire.
Comme toute tentative de bannir le dérapage féministe, l’interdiction de publier un tel ouvrage est voué à l’échec. Il paraît, par leur nature très diversifiée, que les hommes ne font pas partie d’un groupe identifiable pour appliquer la loi et que les haïr ne suffit pas pour punir une personne qui se livre à de tels propos, surtout si l’auteur est de sexe féminin.
Par ailleurs, un fonctionnaire français du [hic] « Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes » qui s’est saisi de l’« ode à la misandrie » vulgarisée par notre Pauline s’est fait ridiculisé et même menacé de perdre son poste.
« Or, je me permets de vous rappeler que la provocation à la haine à raison du sexe est un délit pénal ! En conséquence, je vous demande d’immédiatement retirer ce livre de votre catalogue sous peine de poursuites pénales. » Ralph Zurmély
Cette tentative avortée d’appliquer la loi et défendre la cause des hommes enflamment plus nos gauchistes. Le livre se vend comme des petits pains chauds. On parle de : la conspiration, censure et l’interdiction d’un chef d’œuvre à travers la planète.
L’anodine chroniqueuse remplie de haine contre les hommes est devenue ainsi vedette mondiale, le symbole de l’oppression et de la victimisation et son discours sociopathe le nouveau leitmotiv féministe. Voilà quelques extraits de son livre :
les hommes sont tous « des êtres violents, égoïstes, paresseux et lâches »;
« détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi [lui] apporte beaucoup de joie »;
« et les mecs blancs cis hétérosexuels, riches et valides sont encore plus susceptibles de le faire [des crimes] que les autres »;
elle déplore « la profonde médiocrité de la majorité des hommes ».
Et puis, cette sœur immaculée féministe doit haïr, en ordre: son père, ses frères, collègues de travail, tout ce qui a rapport avec le sexe masculin dans le règne animal, les noms et les pronoms personnels masculins, ses propres garçons, Dieu, l’amour, la famille et la vie même.
L’autrice de « Moi, les hommes je les déteste » ne fait que de continuer un discours plein d‘abjections contre les mâles. Dans un manifeste radical publié en 1967 aux États-Unis, la militante new-yorkaise Valérie Solanas exprimait ainsi sa frustration :
« Le mâle est un accident biologique ; le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. »
« […]il ne reste qu’à renverser le gouvernement, en finir avec l’argent, instaurer l’automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin. »
Baudelaire aurait écrit à son sujet :
« elle est bête […] lourde et […] bavarde » et qu’il « il ne faut pas tout prendre au sérieux ».
Michel Houellebecq, célèbre auteur français s’est attaqué un jour aux féministes de gauche :
« Pour ma part, j’ai toujours considéré les féministes comme d’aimables connes, inoffensives dans leur principe, malheureusement rendues dangereuses par leur désarmante absence de lucidité ».
Comment expliquer à nos garçons et les consoler quand certaines femmes peuvent les haïr publiquement et qu’il n’y a aucune loi pour les punir ?