Le féminisme intersectionnel est une nouvelle idéologie issue de la troisième vague de revendications féminines qui semble séduire des nombreuses militantes.
Ce concept a été popularisé par Kimberlé Crenshaw dans les années 1980 pour illustrer comment les identités sociales se croisent et créent des expériences uniques de discrimination.
À la base, le mouvement féministe avait demandé l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en ce qui concerne le travail et le droit de vote. De nous jours, cette discrépance est en train de s’effondre, beaucoup de femmes ayant des métiers plus payants que les hommes.
Pour continuer le combat et les revendications incessantes, il fallait inventer des idéologies. Le Gaslighting est une notion de manipulation qui se traduirait dans un bon québécois par « jeter de l’huile sur le feu ». Alors, si on suit cette théorie, une femme peut vivre simultanément plusieurs types de discrimination, toujours en raison du patriarcat.
L’intersectionnalité est donc une approche qui prend en compte les différentes dimensions de l’identité telles que la race, le genre, l’orientation sexuelle, la classe sociale, la religion, le handicap, et bien d’autres. Elle soutient que ces identités ne fonctionnent pas indépendamment les unes des autres, mais se chevauchent et s’entrelacent, créant des couches complexes de privilèges et d’oppressions (voir l’oppresseur en centre de l’image).
Les adeptes de cette idéologie suggèrent que l’intersectionnalité :
- offre une vision plus complète des défis auxquels les femmes sont confrontées;
- les voix de celles qui sont souvent marginalisées dans les discours féministes traditionnels;
- permets de développer des solutions qui tiennent compte des réalités complexes des individus.
Ces militantes voient comme défi :
Convertir l’aspect radical de l’analyse intersectionnelle en changements au niveau de la pratique d’intervention
tout en proposant les solutions suivantes :
La transversalité (?)
La représentation (?)
La valorisation du savoir expérientiel des groupes aux marges (?)
Exemples de « victimes », selon les adeptes du féminisme intersectionnel (source des images Facebook ) :
Malgré ses « avantages », le féminisme intersectionnel rencontre également des défis :
- La complexité. La multiplicité des identités peut rendre difficile l’élaboration de solutions simples et universelles;
- La visibilité. Certaines voix peuvent encore être ignorées, même dans un cadre intersectionnel;
- Les alliances difficiles. Il peut être complexe de créer des alliances entre différents groupes avec des priorités variées.
Certains critiques estiment que le féminisme intersectionnel est trop complexe et difficile à comprendre pour le grand public. Ils soutiennent que l’intégration de multiples axes d’oppression peut rendre le discours moins accessible à ceux qui ne sont pas familiers avec les théories féministes ou les études sociales avancées.
Accueilli avec les bras ouverts par le Parti Liberal du Canada, cette notion est loin de faire unanimité parmi les partis politiques au Québec, à part le Québec Solidaire.
Cette forme de néo-féminisme prétend à éliminer les discriminations subies par les femmes avec une autre forme de discrimination. En effet, selon cette doctrine, il faudrait engager une femme selon son niveau perçu de discrimination et non pas en fonction de ses compétences.
D’ailleurs, vu qu’il n’est mentionné nulle part une échelle pour chaque préjudice ou forme d’oppression vécues, cette chose est difficilement applicable. Par exemple, une femme de race noire et membre 2SLGBTQ+ aurait plus de chances qu’une femme de race blanche, mais pas nécessairement plus de chances qu’une femme de race noire et musulmane.
Grosso modo, en sport, il faudrait accorder les médailles selon tout autre fait hormis le fair-play.
Cette forme de wokisme qui tend à éliminer toute forme de compétition (en économie, sport, travail, etc.) et qui tend à la remplacer par la victimisation rendrait jaloux Carl Marx même.